L’Agence nationale de la météorologie (ANAM) a livré, le mercredi 31 mai dernier, au cours d’une conférence de presse, les résultats de la prévision saisonnière 2017. A l’occasion, les spécialistes de la météorologie ont recommandé aux producteurs burkinabè de privilégier, pour la présente campagne agricole, les variétés culturales qui résistent à la sécheresse.
Selon les animateurs de la conférence de presse, la saison agricole va se caractériser par «une installation précoce de la pluie et une fin tardive de la pluie sur l’ensemble du territoire, à l’exception de la zone sahélienne où l’on assistera à une fin normale à tendance tardive».
Grégoire Baki a fait remarquer que les prévisions donnent les tendances probables de cumuls pluviométriques normales à excédentaire pour les périodes juin-juillet-août et juillet-août-septembre, des cumuls pluviométriques normales à tendance humide mais le caractère humide variera en intensité en fonction des zones.
Pour M. Baki, «au regard du profil de la saison des pluies à venir, il est recommandé aux producteurs d’éviter de semer des cultures comme le mile et le maïs dans les baffons». Par contre, a-t-il poursuivi, les agriculteurs peuvent exploiter les baffons pour les cultures du riz, avant d’ajouter que pour les cultures de mile ils (les agriculteurs) doivent «aller plus en altitude pour éviter les inondations».
De l’avis des météorologues, des risques d’inondations ne sont pas exclure. «Il n’est exclu que l’on assiste à des situations d’inondations, surtout au niveau des bassins fluviaux», a prévenu l’ingénieur en agro-météorologie Grégoire Baki.
La rencontre avec les journalistes a été une occasion pour le DG de l’ANAM, Ernest Ouédraogo de faire le bilan du 4e forum des prévisions climatiques saisonnières des caractéristiques pluviométriques, agro-climatologiques et hydrologiques de la saison des pluies 2017 pour la zone soudano-sahélienne de l’espace CILSS/CEDEAO. Le forum s’est tenu du 15 au 19 mai 2017 à Accra au Ghana.
Alfred KANON
Ecodufaso.com / ecodafrik.com